Ce marché alimentaire biologique a été créé en 2011 par une association regroupant des producteurs locaux et des citoyens. Au tout début, il était prévu qu’il soit installé dans le village mais suite au refus de la municipalité de créer un marché dédié aux produits bio, Marc Ollagnier (en tant que membre de l’association) a proposé de l’installer dans sa ferme. Aujourd’hui, le Marché des Clarines attire plus de 300 clients chaque samedi matin et compte plus de 12 producteurs du quartier vendant une grande variété de produits biologiques.
Voici une vidéo du marché :
Nadine Fanjat, ferme du soleil levant
Interview de Nadine Fanjat de la ferme du soleil levant, élevage de brebis.
La ferme du soleil levant est un GAEC, créé en 2014 par un couple, Nicolas et Nadine, et employant 1,5 employés. Ils élèvent une centaine de brebis de différentes races et ont fait le choix de de respecter la nature et l’animal et de se passer d’intermédiaires pour vendre leur yaourts et viandes.
L’entretien aborde les questions suivantes :
- le choix de respecter la saisonnalité des brebis et de ne pas les traire pendant 3 mois (première minute)
- le choix de la vente directe sur les marchés : 0:50
- les revenus : 2:25
Florestan Grange, champignonnière du Grand Buisson
Voici une interview de Florestan Grange, producteur de champignons (champignonnière du Grand Buisson).
Florestan cultive depuis 5 ans des champignons, qui poussent sur des arbres. Passionné par ce métier, qu’il a appris en autodidacte (livres, stage) et appréciant la production, il a une stratégie basée sur les volumes et une forte volonté de démocratiser ce marché de niche, dont il juge les prix et marges exagérées. Après avoir travaillé majoritairement avec la grande distribution et eu un employé, il a décidé de basculer sur un modèle à 100% en vente directe.
L’entretien aborde les questions suivantes :
- Comment on devient champignonniste ? (1:25)
- Comment se fixe les prix sur ce marché de niche ? (1:50)
- Pourquoi avoir arrêté la grande distribution ? (2:40)
- Qu’est ce que ça donne en termes de revenus et de qualité de vie ? (4:30)
Henri Julian, viticulteur, domaine de Prapin
Henri s’occupe d’un domaine familial (10 hectares) qui produit du vin d’une petite appellation (250 hectares, 15 viticulteurs), les coteaux du lyonnais. En bio depuis 2009, Il vend toute sa production en vente directe et est sur le marché des clarines depuis sa création.
L’entretien aborde les questions suivantes :
- la ferme et la reprise familiale (première minute)
- pourquoi le bio ? pourquoi vendre sur le marché ? (1:50)
- pourquoi vendre dans des biocoop plutôt que chez des cavistes ? (3:30)
- le rôle de la communication (réseaux sociaux, événementiel) : (4:30)
- l’impact du covid ? (5:30)
- qu’est ce que veut dire paysan-vigneron ? (9:40)